Le décret n°216 du 21 février 2019 portant désignation des membres de la CENI a été largement traité par un bon nombre des journaux de la place.
« Procès électoral au Tchad, le premier faux pas raté », s’exclame l’Observateur à sa Une. La publication sans respect des textes de la République de la liste des membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI), vient de provoquer une levée de bouclier au sein de la classe politique. Pour le trimensuel Abba garde, « Zène Bada terrasse Kebzabo ». Le chef de fil de l’opposition essuie un cingle camouflet au président du cadre national de dialogue politique Mahamat Zène bada. Saleh a été stoppé net dans ses abus d’autorité et dans sa manœuvre visant à désigner unilatéralement les représentants des autres partis politiques de l’opposition à la commission électorale nationale indépendante. Mésaventure autour de la liste de l’opposition pour la Ceni. « Qui à trahi qui ? », s’interroge Le Visionnaire en mettant à sa Une Alladoum Djarma Balthazar, Saleh Kebzabo et Brice Mbaimon et ajoute à la page 3, l’opposition tchadienne en ordre dispersé. Dans le tas, des informations persistantes font état d’un tripatouillage de la liste de l’opposition et que le chef de fil de l’opposition aurait joué dans l’ombre.
« Les jeux troubles de Saleh Kebzabo », titre Le Mirador. Le Chef de fil de l’opposition tchadienne en fait souvent trop, ou les autres ne comprennent pas assez ? Tout semble que, dans la sphère de l’opposition, Saleh Kebzabo fait difficilement l’unanimité autour de lui. Et à l’approche de toute élection, les invectives oppositionnelles deviennent parfois virulentes à mesure que des jeunes loups cherchent à entrer dans l’arène.
Le Citoyen dans sa lettre ouverte au président Deby conseille : « privilégiez le dialogue et la réconciliation pour encourager ceux qui optent pour la prise du pouvoir par des armes ». Le journal poursuit à la page 3 dans une analyse des experts d’International Crissis Group pour dire que « Deby fort règne sur un pays faible.
L’hebdomadaire La Voix s’est penché sur le nouveau découpage administratif. Le Tchad compte désormais 112 départements et 405 communes. Pour le journal, le Tchad grandi, tant démocratiquement, qu’administrativement. En 2018, la population tchadienne est estimée à plus de 13 millions d’habitants. Soit une croissance de 3,53 par an. Ce qui fait une densité de 11,81 habitants/Km2.